Et Victor H?

Non, Victor Hugo n'aimait pas les mathématiques. Pour lui, la discipline était source d'ennui, et à ranger à côté des langues mortes, tout aussi inintéressantes. A son époque, on l'imagine aisément bailler d'ennui dans les séances d'extraction des racines carrées à la main: ""On me tordait, depuis les ailes jusqu’au bec, Sur l’affreux chevalet des X et des Y."( Victor Hugo, Les contemplations)

Par contre, précise Victor Hugo, il y a un rapprochement évident entre la poésie  et la science:  l'une ou l'autre sont fondées sur le nombre:

"La poésie comme la science a une racine abstraite . Un vers est nombreux comme une foule ; ses pieds marchent du pas cadencé d’une légion. Sans le nombre, pas de science ; sans le nombre, pas de poésie". (V.H, l'art et la science, dans Shakespeare.). 

Mais s'il y a ce point commun, il affirme ensuite: "La science fait des découvertes, l’art fait des œuvres. La science est un acquêt de l’homme, la science est une échelle, un savant monte sur l’autre. La poésie est un coup d’aile […] La poésie vit d’une vie virtuelle."

Mais l'on se souvient que pour Victor Hugo, la seule lumière apte à éclairer l'humanité est celle des poètes:

"Tandis que gais, ou moroses,

Vous faites cent tristes choses,

Qui vous font baisser les yeux,

Vous avez tous sur vos têtes

Les oiseaux et les poètes,

Pêle-mêle dans les cieux."







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Epilogue: Ce que dit la bouche d'ombre.

Ne pas quitter le LVH sans rappeler ce que dit la bouche d'ombre.